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Vinotilus - Groenland en voilier : voyage au cœur de l’eau qui fond

  • contactjmtr
  • 16 mai
  • 2 min de lecture

À l’heure où la fonte des glaces devient l’un des symboles les plus visibles du changement climatique, je reviens d’un voyage au Groenland avec une certitude : ce territoire, bien plus qu’un décor spectaculaire, est un révélateur de notre relation à l’eau, à la nature, et à notre manière de voyager.


Un périple engagé entre Islande et Groenland


Mon aventure débute à Reykjavik. À bord d’un voilier, nous mettons le cap au sud-ouest en direction du cap Farevel, à la pointe sud du Groenland. Cette traversée n’est pas un simple exploit marin : elle s’inscrit dans une démarche de découverte respectueuse et immersive, où chaque mille parcouru est une invitation à ralentir et observer. En mer, l’eau est omniprésente — elle nourrit, relie, et parfois inquiète.


En longeant la côte vers le nord-ouest, jusqu’à Nuuk, la capitale groenlandaise, les premiers icebergs apparaissent. On les devine vivants : ils craquent, dérivent, fondent. Chaque goutte qui s’écoule ici rejoint tôt ou tard les océans du monde entier.


Le Groenland : une terre qui fond et qui parle


Fin mars, notre présence coïncidait avec une actualité médiatique intense autour du Groenland. Mais ce que les images ne montrent pas toujours, ce sont les voix de celles et ceux qui vivent sur cette terre mouvante. Les Groenlandais nous ont parlé du quotidien, des changements, de leur attachement au territoire. Eux ne parlent pas de “crise climatique”, mais de réalités tangibles : la mer plus libre, les hivers plus courts, les sources d’eau douce qui se raréfient ou se déplacent.


Le glacier, ici, n’est pas un mythe lointain, c’est un voisin qui rétrécit. Et c’est aussi une mémoire : celle de siècles d’équilibre entre l’homme, la glace et la mer.


Voyager autrement, pour comprendre mieux


Le Groenland nous force à une humilité nouvelle : il nous rappelle que l’eau, cette ressource essentielle, est à la fois ce qui nous relie et ce que nous mettons en péril.


Et si le tourisme durable commençait par là : choisir de voyager non pas pour consommer des paysages, mais pour mieux les comprendre ?

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