Serendip x Terra Gaïa — Former au respect du vivant
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- 21 mai
- 2 min de lecture
Chez Serendip, nous ne sommes pas une entreprise classique. Nous sommes trois associés-consultants, réunis autour d’un même objectif : outiller les organisations — entreprises, établissements d’enseignement, acteurs du tourisme — à développer leur robustesse. C’est-à-dire leur capacité à s’adapter durablement dans un monde instable, soumis à des limites planétaires bien réelles.
Notre approche mêle formation, conseil et organisation d’ateliers autour de sujets comme l’eau, les ressources, l’impact du tourisme, ou plus récemment l’intégration de l’IA dans les stratégies d’adaptation.
Tester, affiner, transmettre
Depuis des années, nous intervenons dans des écoles (bachelor, master) et auprès de structures variées. Pour affiner nos contenus, nous testons et expérimentons nos formats en collaboration avec des agences locales, notamment les 12 DMC partenaires du réseau Terra Gaïa ou encore certains clients de Toogo. Ce terrain d’expérimentation nous permet de rester ancrés dans le réel et d’adapter nos outils aux besoins du secteur.
Terra Gaïa : un laboratoire vivant d’apprentissage
C’est au sein de Terra Gaïa que s’exprime le plus clairement notre vision : chaque année, 15 % de la masse salariale est investie dans la formation continue des équipes. Depuis quatre ans, cela se traduit par 10 ateliers de 3h par an avec les salariés, pour explorer ensemble les impacts du tourisme sur les limites planétaires… et inversement.
On y parle d’adaptation, d’adaptabilité, de résilience, d'effondrement de certains modèles et de nouvelles trajectoires possibles. Ce travail collectif nous a amenés à délaisser peu à peu le « tourisme » au profit du voyage, plus conscient, plus enraciné.
Un engagement structurant et pérenne
Ces ateliers ont un effet concret : ils permettent aux équipes locales de prendre des décisions éclairées et autonomes, en cohérence avec les enjeux écologiques. Quelques exemples :
Refus des voyages courts ou des prestations individuelles à fort impact environnemental (expéditions 4x4 pour une seule personne, micro-randos suréquipées, etc.)
Allongement de la durée moyenne des voyages pour en réduire l’empreinte.
Travail sur le bilan carbone global de l’entreprise et des séjours proposés.
Cette démarche ne sacrifie pas la rentabilité : elle permet de viser une pérennité au sens fort — durable et économiquement viable.
Vers des organisations robustes
Former les équipes, c’est aussi les entraîner à penser l'imprévu. Nous organisons régulièrement des ateliers de "crash test" pour simuler des scénarios extrêmes, réfléchir à des plans B, identifier les zones de fragilité... et en faire des leviers de transformation.
Nous croyons que l’entreprise, même modeste, peut être un lieu d’apprentissage, de bascule, de résilience collective. C’est dans cette vision élargie du « vivant » que nous ancrons notre pratique de la formation — pour que l’écologie ne soit pas un supplément d’âme, mais un pilier de robustesse.
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